dimanche 30 septembre 2007

how queer michael jackson is

Ici, le lien avec Helnwein se trouve à l'intérieur du livret qui accompagne l'album History - past, present and future - book 1, sous la forme de deux images :

- The Song I, 1981, illustre la chanson Scream


- Child of Light (Lichtkind), 1972, illustre la chanson Little Susie, écrite et composée par Michael
Somebody killed little Susie
The girl with the tune
Who sings in the daytime at noon
She was there screaming
Beating her voice in her doom
But nobody came to her soon...

A fall down the stairs
Her dress torn
Oh the blood in her hair...
A mystery so sullen in air
She lie there so tenderly
Fashioned so slenderly
Lift her with care,
Oh the blood in her hair...

Everyone came to see
The girl that now is dead
So blind stare the eyes in her head...
And suddenly a voice from the crowd said
This girl lived in vain
Her face bear such agony, such strain...

But only the man from next door
Knew Little Susie and how he cried
As he reached down
To close Susie's eyes...
She lie there so tenderly
Fashioned so slenderly
Lift her with care
Oh the blood in her hair...

It was all for God's sake
For her singing the tune
For someone to feel her despair
To be damned to know hoping is dead and you're doomed
Then to scream outAnd nobody's there...

She knew no one cared...

Father left home, poor mother died
Leaving Susie alone
Grandfather's soul too had flown...
No one to care
Just to love her
How much can one bear
Rejecting the needs in her prayers...

Neglection can kill
Like a knife in your soul
Oh it will
Little Susie fought so hard to live...
She lie there so tenderly
Fashioned so slenderly
Lift her with care
So young and so fair


Helnwein l'a aussi photographié en 1988 (l'époque Bad).

Michael n'est pas celui que la presse nous présente. Il est pour moi un être exceptionnel.

Laissez-moi vous offrir un fou rire, avec la vidéo qui suit.
La traduction, pour nos amis non-anglophiles : Michael explique au début de l'extrait que faire une tournée est très difficile : vous passez d'un continent à l'autre, vous êtes fatigués (avec le décalage horaire, l'adréaline après le concert, etc.). Le journaliste lui demande de ne pas dire qu'il n'aime pas les tournées mais Michael insiste : il déteste cela et ajoute même que, pour lui, c'est l'enfer ! Finalement, et parce son interlocuteur connait à présent la vérité, Michael voudra lui faire plaisir, et dira... : "J'adore partir en tournée !"

jeudi 20 septembre 2007

how queer frank wedekind is

Le lien entre Gottfried Helnwein (fil conducteur de ce début de journal) et Frank Wedekind, ce dramaturge allemand à cheval sur le dix-neuvième et le vingtième siècle, c'est cette affiche de théâtre très controversée.Dévoilée au théâtre Schauspielhaus de Hambourg, elle fut créée par Helnwein pour la production - la toute première ! - de la pièce Lulu de Wedekind (prononcez "Loulou"), par Peter Zadek, en 1988. Cette même année, aussi, le texte fut publié, enfin.
L'histoire de Lulu est basée sur deux pièces de Wedekind : L'Esprit de la Terre et La boîte de Pandore. Alban Berg en a tiré un opéra éponyme et Georg Wilhelm Pabst un film muet (avec la jeune actrice Louise Brooks). Un autre personnage qui me fascine y est présent : Jack l'éventreur.
Je parlerai peut-être un jour de la version de Patrick Ponce et Dominique Sicilia, que j'ai vue il y a quelques mois.

Une autre oeuvre de Wedekind qui m'est précieuse est la nouvelle Mine-Haha, ou l'éducation corporelle des jeunes filles, qui a inspiré à Lucile Hadzihalilovic son film Innocence, dont voici l'affiche :

Il est une adaptation atemporelle de l'oeuvre originelle. L'on pense à la maison d'éducation que Madame de Maintenon (maîtresse de Louis XIV et petite-fille d’Agrippa d’Aubigné) fonda à Saint-Cyr en 1686. L’Etat royal souhaitait faire des jeunes filles sans fortune « d’excellentes vierges pour le cloître et de pieuses mères de famille pour le monde ». Dans la réalité ou dans la fiction, le système des rubans est le même : il délimite les filles selon leur âge (c'est la notion contemporaine de cycle à Saint-Cyr). Les plus jeunes portent le rouge, les plus âgées le violet (notez l'homonymie)...

Mademoiselle de Maisonfort, une "captive", écrivit, en juillet 1689 : « Ces grilles, ces murailles de Saint-Cyr qui nous enserrent si étroitement, nous aspirons toutes au jour où nous les pourrons franchir pour entrer dans ce monde, objet de nos rêves ! »

Pour en savoir plus : CORNETTE (J.), L’éducation des demoiselles de Saint-Cyr, dans Les collections de l’Histoire n° 6, octobre 1999.

lundi 10 septembre 2007

how queer gottfried helnwein is

Je commence par cet artiste autrichien, Gottfried Helnwein, parce qu'il est le point commun entre nombre de mes prochains billets. Il est également l'auteur de la photographie qui accueille le visiteur de cette page (Untitled, 2004). Je ne me rappelle pas comment il est entré dans ma vie. Son oeuvre me fascine. Elle est pour moi la face cachée des contes de fées.

Il peint et photographie des visages meurtris ou des foetus difformes. Des enfants qui n'en sont plus, à l'intérieur. La guerre. Des horreurs, qu'il rend belles. De l'art. J'ai sélectionné deux oeuvres :

Untitled, 1998.


et Untitled
, 2005.

Beaucoup n'ont pas de titre, vous l'avez vu. Les émotions suscitées par ces oeuvres sont inexprimables. S'il avait suivi Salvador Dali, qui, sans complexe, nomma (par exemple) une de ses peintures Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil, qu'est-ce ce que cela aurait donné ? Je reparlerai du maître catalan ici même.

Son site officiel, en français : http://www.helnwein.com.fr/

samedi 1 septembre 2007

how queer i am (avant-propos)

Parce que, depuis plus d'une année, elle m'aide à grandir, je dédie ce journal à mon amie Céline.

J'y parlerai de ce que je suis, de ce que j'aime.

Je m'appelle Jean-Sébastien (js) et je suis né le 11 février 1985. J'ai passé les trois premières années de ma vie à la maison, dix-huit à l'école, et une, la dernière, en Angleterre. La suivante, c'est celle-ci. Je ne suis personne, je me cherche. Je me trouverai peut-être sous vos yeux, ici. J'admire les gens intelligents et cultivés ; je m'attache à adopter leur rigueur pour leur ressembler. Ces gens-là sont journalistes, pour la plupart :
Eric Zemmour
Michel Polac
Patrick Poivre d'Arvor

J'avoue volontiers mes défauts : égocentriste, égoïste, indécis...
Je crois en Dieu, je hais la religion. Je suis une victime consentante de notre société de consommation, j'aime la musique dite "commerciale". Je suis de mon temps.

J'aime les enfants ; mais on ne peut plus le dire, de nos jours. J'aime Lewis Carroll, James Matthew Barrie et Michael Jackson, qui eux-mêmes aim(ai)ent les enfants. Je suis Peter Pan, dans mon coeur. Comme eux, on me trouve "bizarre". Tant pis.

Je n'ai aucun ami à inviter ici (à part vous, Céline, qui devez être, d'ailleurs, la première à me lire). J'espère néanmoins discuter de mes prochains billets avec d'autres, qui partageront ou pas mes goûts et mes idées. Grâce à la magie du Web...

Bienvenue à tous !